Grande ouverte,
ton parfum éclaire la nuit
d'une âme assoiffée
Paisibles piaillements,
effluves des pins dans l'air tiède
d'un début d'été
Vent tiède de Saint Jean
bruissent les feuilles des aulnes,
paisible mélodie
Rêverie,
silence pesant sur mes paupières,
au loin un merle chantait
La forêt sans vent,
un long souffle dans le bambou,
le moustique s'envole
Lumière estivale
mélangée aux flots houleux,
crinière argentée
Mon souffle mon âme,
entre mes pas l'infini,
au loin le sommet
Myrskyn aalloissa
Ahdin syliin antauduin,
leijuva lehti
Forêt silencieuse,
parfum mouillé d'automne
l'obscurité m'englobe
Dénudée nature,
l'obscurité nous pénètre,
novembre noir
Les premiers flocons
me transportent dans le vent vers
un haïku d'hiver
Le gémissement étouffé
des glaces dans l'immensité,
un loup passa
Silence nocturne,
les étoiles de neige dansent
filantes dans les airs
Fraicheur boréale,
la nuit est faite d'aurores
et de miettes de pain
Le poids hivernal,
la légèreté de la neige,
rêves de renaissance
De son silence
l'heure bleue nous enveloppe,
la forêt se fige
Silence and stillness
as the deep blue embraces
our rovering souls
Kävellessäni
lumi kutittaa nenää,
naurattaa
Dedicated to Elisabet Martinez Ortiz
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